Ma vision clinique sur la psychopathologie prend en compte la personne dans sa globalité, en respectant son parcours, ses difficultés, ses attentes thérapeutiques, ses ressources.
Ma pratique est intégrative, elle s’inspire de plusieurs approches comme l’approche centrée sur la personne, les thérapies cognitivo-comportementales (TCC), la systémie, la théorie de l’attachement, la pleine conscience et la relaxation.
J’ai commencé également ma spécialisation dans deux thérapies spécifiques, la thérapie d’acceptation et d’engagement (ACT) et la thérapie d’intégration du cycle de la vie (ICV).
La thérapie d’acceptation et d’engagement (ACT)
est une thérapie qui fait partie de la troisième vague des Thérapies Cognitives et Comportementales et propose un mode
« (r) évolutionnaire » d’appréhension du patient et d’accompagnement.
A travers différents outils, cette thérapie vise
à aider la personne à être dans l’acceptation et à mieux se connecter à ses propres émotions et sensations dans le présent sans être définie par ses pensées négatives.
Le travail thérapeutique permet à la personne de mieux se connaître, de développer sa flexibilité psychologique, et d’identifier ses valeurs fondamentales, qui l’amènent à se remettre en action et évoluer vers une vie qui fait sens pour elle.
La thérapie d’intégration du cycle de la vie (ICV)
est une thérapie créée par Peggy Pace (Etats-Unis, 2000) qui est basée sur des recherches en neurosciences portant sur l’attachement, l’anxiété et le trauma.
Lorsqu’une expérience trop difficile ne peut être
« digérée » au moment où elle est vécue, elle est déconnecté des autres réseaux neuronaux (défense naturelle de l’organisme face à un évènement traumatique). Par conséquence, l’évènement n’est pas vécu comme passé et fini, ce qui amène à une activation émotionnelle et corporelle dès que quelques chose dans le présent fait penser à ce souvenir.
L’ICV est une approche psychocorporelle qui facilite un soulagement souvent rapide tant sur le plan psychologique que physiologique. Elle repose sur le fait de relancer l’intégration neuronale et la capacité innée du corps-esprit et du psychisme à se guérir. Il s’agit d’une thérapie douce qui permet de traiter le traumatisme sans le réactiver.